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Le ciné de Gaël
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9 avril 2010

Les bidasses au pensionnat - Film de Michel Vocoret

Bidasses_au_pensionnat_afficheLes bidasses au pensionnat
Film de Michel Vicoret (1978)

Avec
Jean-Marc Thibault
Jacques Chazot
Michel Modo

Durée: 1h30 - Distribution: Alpes Cinéma

 

L'histoire se passe dans une caserne où de jeunes hommes conscrits sont en rut et ont donc envie de voir des filles et ça tombe bien puisque des filles, il y en a... dans un pensionnat. Qu'à cela ne tienne, nos jeunes amis vont creuser un petit tunnel afin de pouvoir lutiner tranquillement les donzelles. Toutefois, les gradés sont là pour les surveiller alors forcément, on assiste à des scènes hilarantes où les troufions font des bêtises et les tournent en bourrique. On se marre comme rarement... non, je rigole.

Il est des films sur ce blog où on ne rit pas, on sourit un peu, histoire de se persuader qu'on est en train de regarder une comédie. On peut citer par exemple Le joli coeur, ça va faire mal ou encore les bidasses en folie mais ici, sourire reste un tour de force. En effet, où est donc passé la bonne grosse comédie grassouillette et de mauvais goût qui nous fait rire quand l'un pète ou l'autre sort une blague de noces et banquets? On est face à un truc improbable où le scénario tient sur un bout de pq, où les acteurs en font vraiment des tonnes pour rien. Jean-Marc Thibault, plus connu pour son rôle de Georges dans Maguy, devient tête d'affiche ce qui, à mon avis, ne lui était jamais arrivé au ciné. Cela aurait du m'inquiéter. Le fait de voir Jacques Chazot en militaire aurait du même me faire dire "ouh la la", et que dire de tous les autres acteurs pas connus qui n'ont pas fait de carrière ensuite, à juste titre?

Le film est une succession de gags ratés, de situations ennuyeuses et déjà vues ailleurs des milliers de fois. L'histoire n'existe pas et le scénariste se paye le luxe de faire de ce non-sujet, une bandes de pubères voulant niquer à tout va, un film d'une longueur absolument insupportable.

Pourquoi mettre une photo?
Ca pourrait donner envie...

Dialogues indigents, quiproquos sortides (la scène où Michel Modo - sans Grosso - entend un dialogue à double sens alors qu'il s'appêtait à violer une jeune délurée reste pour moi aberrante) et acteurs en dessous de tout sont au menu de ce truc sans nom qui aujourd'hui est diffusé très fréquemment à la TNT puisque ça ne coûte pas trop cher. De plus, le chef op était sûrement absent durant le tournage puisqu'une partie du film se passe dans l'obscurité, ce qui rend le film encore plus indigeste.

°

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