Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le ciné de Gaël
Archives
Visiteurs
Depuis la création 45 092
12 août 2008

Falafel - Film de Michel Kammoun

Falafel_afficheFalafel
Film de Michel Kammoun

Avec
Elie Mitri
Gabrielle Bou Rached
Michel Hourani

Durée: 1h23 - Distribution: Les films du Paradoxe

 

Dans un Liban qui sort de la guerre, nous suivons durant toute une nuit les tribulations de Toufik (Elie Mitri), un jeune étudiant qui fait des petits boulots à bord d'un scooter. Il traverse Beyrouth sur son engin et rencontre des gens très différents comme un vendeur de falafels poète (d'où le nom du film), des amis durant une soirée dansante, sa mère et son frère, son père mais seulement par téléphone et une saleté de bourgeois qui se croit tout permis. Notre Toufik apprend la vie en une nuit et découvre à travers le contexte social et politique difficile du pays une vie future qui ne sera certainement pas rose.

Pour tout vous dire, la première moitié du film est admirable. on prend un plaisir incroyable à se dépayser en compagnie d'Elie Mitri et des autres acteurs qu'il ne faudrait pas oublier de citer: Michel Hourani, Issam Bou Khaled ou encore Fadi Abi Samra. Le plus brillant reste Issam Bou Khaled qui Abboudi et son T-shirt Goldorak, si touchant dans son état dépressif et qui a tellement besoin d'être aimé. L'ambiance est agréable et exotique dans le sens premier du terme et la BOF admirable qui se compose de tubes en vogue au Liban finit d'installer une atmosphère sympathique.

Malheureusement, tout a une fin. La deuxième du long-métrage s'égare dans les lacunes d'un scénario devenant vide de sens. la magie disparaît au profit d'une errance du personnage principal dans les rues de Beyrouth suite à une altercation qui aurait pu véritablement propulser le film. C'est donc un semi-échec car le film semble innabouti faute d'hisoire proprement dite et même faute d'une intrigue étoffée. Alors, on se fait plaisir en regardant ce Beyrouth by night et en suivant le personnage de Toufik qui même s'il n'y a plus rien à faire malheureusement.

Falafel_pics
Un falafel sur un mur qui picotait du pain dur

Le film est sauvé par une très jolie fin qui conclut une histoire douce-amère dont l'orientalisme nous emporte loin, très loin, nous fait rêver, mais nous énerve aussi à cause de ce ratage scénaristique dont les conséquences sont funestes. le film aurait pu être parfait.

***

Publicité
Commentaires
Le ciné de Gaël
Publicité
Publicité