Aladdin - Film de Ron Clements et John Musker
Film de Ron Clements
et John Musker
Durée: 1h30
Distribution: Buena Vista
Voici une histoire bien connue revisitée par l'équipe de Disney comme à son habitude. En 1992, c'est Aladdin que l'on dépoussière. Tout le monde connait l'histoire de ce jeune voleur qui découvre par hasard une lampe magique qui lui permet d'exhaucer trois voeux. Bien sûr, rien n'est véritablement original, la fin est "Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants" mais au milieu, on assiste à des péripéties qui n'ont pas grand chose à voir avec le conte original.
Aladdin a tout d'abord une ressemblance prononcée avec Tom Cruise. normal, c'est lui qui a été pris pour modèle par les studios Disney (espérons qu'Aladdin ne soit pas scientologue...) Je crois me souvenir que Jasmine a été inspirée par Demi Moore mais je n'en suis plus sûr, avec le recul et après l'avoir revu, elle ressemble un peu à Rachida Dati aussi, bizarre non? Dans les personnages secondaires, Il faut préciser qu'il y a Jaffar (qui aura le droit à son film dans la suite plutôt moyenne d'Aladdin), gros méchant doué d'un sens de l'humour particulièrement cynique (j'adore ça).
Si on y ajoute Abou (non, le petit singe n'a pas pris modèle sur Billy Crawford... Vous vous rappelez de Billy Crawford? Non? C'est normal) et la carpette qui lévite, nous voilà en présence d'une version rock'n roll qui ne peut que décaper. Bien sûr, les esprits chagrins peuvent tout à fait trouver l'ensemble un peu trop hystérique mais il est évident que l'ensemble est tout à fait réussi.
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Et c'est le cas. Virtuosité et humour sont de mise pour ce dessin très animé où les temps morts n'existent pas. on sourit, on rit, on se prend d'affection pour l'ensemble des personnages. Bien sûr, nous sommes dans la dialectique de Disney avec chansons un peu niaises, personnages calibrés (méchants/gentils et noeuds dramatiques obligatoires), les bons sentiments abondent ainsi que la notion de respect, de volonté et d'amour mais tout ceci est terriblement efficace. On a une seule envie quand c'est fini, de rembobiner (oui, je l'ai en cassette vidéo) et de le regarder encore...
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