Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le ciné de Gaël
Archives
Visiteurs
Depuis la création 45 082
3 avril 2010

Alice au pays des merveilles - Film de Tim Burton

Alice_afficheAlice au pays des merveilles
Film de Tim Burton (2010)

Avec

Mia Wasikowska
Johnny Depp
Michael Sheen

Durée: 1h49
Distribution: Walt Disney

 

Tout le monde connaît l'histoire d'Alice mais il est bon ici de la résumer vite fait dans la mesure où nous sommes face à une adaptation pas libre, mais pas totalement fidèle non plus. Alice a des cauchemars étant petite, elle rêve de personnages bizarres et de trous sans fonds. Elle est rapidement rassurée par son père mais les cauchemars continuent toute son enfance et durant toute l'adolescence. Nous retrouvons rapidement Alice à 19 ans (Mia Wasikowska) et a perdu son père. Pour des raisons particulièrement mercantiles, elle doit se fiancer à un vilain rouquin mais ne le veut pas. Au moment de la cérémonie, Alice s'enfuit et glisse (Alice ça glisse... bon d'accord, je le ferai plus) dans un trou sans fond après avoir suivi un gros lapin blanc. Elle découvre alors l'ensemble des personnages qu'elle croisait dans ses rêves étant petite et c'est parti pour une quête d'identité en 3D.

Production Walt Disney oblige, on fait de la pub autour de ce film de manière peu académique. Si je ne me trompe pas, dans le titre "Alice au pays des merveilles", il y a le mot "Alice" et qui voit-on sur l'affiche? Johnny Depp évidemment, c'est bien plus vendeur mais pas très honnête parce que même si le mari de Vanessa Paradis est toujours un acteur génial, ce n'est pas le personnage central. Celle qui est au centre de tout, c'est Mia Wasikowska, une jeune australienne comme son nom ne l'indique pas qui voit s'ouvrir à elle une carrière prometteuse. Une première erreur de com donc qui pourrait passer inaperçue si la pub du film ne s'était pas faite sur la technique 3D qui personnellement ne m'a pas emballé loin de là. Je ne sais pas si c'est l'emballement de certains pour cette innovation (une vieille innovation certes mais pas si ancienne au ciné) ou le peu de bien que j'en ai entendu à l'occasion d'Avatar (que je n'ai pas vu, ça avait l'air très chiant), toujours est-il que, mis à part le papillon à la fin, je ne fut pas véritablement époustoufflé par tous ces objets promettteurs (piano, pots, cailloux) qui devaient me tomber sur la gueule. Il y a effectivement une impression de profondeur quand on met ces lunettes ridicules mais rien ne sort véritablement de l'écran. Il faut aussi préciser qu'il ne faut pas compter sur l'abandon des lunettes, sinon on ne voit qu'une sorte de semi-cryptage.

Pourquoi parler de tout ça alors qu'il y a un film tout de même? Parce que le film ne surprend pas. Ce n'est pas désagréable, loin de là, mais rien ne sort de l'esprit attendu. La vision psychédélique du narcotique Lewis Caroll est bien présente mais Tim Burton ne sort pas vraiment du chemin balisé à l'enfance et se trouve d'autant plus handicapé qu'il est produit par Walt Disney et son cahier des charges pesants, avec ses petits personnages secondaires de plus en plus inutiles.
L'histoire en elle-même est intéressante mais l'ensemble reste quelque peu naïf malgré de bonnes compositions, outre Alice et la chapellier, le personnage de la reine de coeur, interprétée par Helene Bonham Carter (qui est la compagne de Tim Burton, ça évite le casting) est absolument parfait, insufflant la folie qu'il faut dans ce rôle. Cependant, la reine blanche (Ann Hathaway) m'a vite fatigué, privilégiant le côté caricatural pour négliger une certaine profondeur.

 

Alice_pics
Rendons à Alice

 

Une fois de plus, c'est charmant et joli à regarder mais il ne faut pas non plus donner plus d'importance à ce film moyen de Tim Burton qui nous a habitué à bien mieux et qui malheureusement commence à toujours nous jouer la même partition sans jamais se renouveller. Dommage.

***

Publicité
Commentaires
L
Pour le coup, je suis tout à fait d'accord avec toi :-)
Le ciné de Gaël
Publicité
Publicité