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Le ciné de Gaël
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6 janvier 2010

Cyprien - Film de David Charhon

Cyprien_afficheCyprien
Film de David Charhon (2009)

Avec
Elie Semoun
Léa Drucker
Laurent Stocker

Durée: 1h38 - Distribution: Mars Distribution

 

Cyprien (Elie Semoun), vous le connaissez, il est vilain, parle bizarrement et aime les fameuses blondes à fortes poitrines. Il travaille dans un magazine de mode (et après tout, pourquoi pas) où il excelle avec ses talents d'informaticien. Son chef (Laurent Stocker) ne le calcule même pas et préfère penser à sa carrière en écrasant ses collaborateurs. La grande patronne (Catherine Deneuve), un personnage froid et distant, mène tout ce petit monde à la baguette. La vie de Cyprien bascule (comme dans tous les films sans inventivité) quand son chef lui fait une mauvaise blague (vous apprécierez vous même la blague subtile), il rentre en larme chez lui, utilise le spray qu'il vient de commander sur un site d'arnaques par correspondance et devient un prince charmant qui va faire tomber toutes les filles... Tout ceci se passant dans un monde où les gonzesses ne sont pas regardantes.

Je ne m'attendai pas à un chef d'oeuvre loin de là... Et forcément, je n'ai pas été déçu. Ce n'est pas subtil, quasiment jamais drôle, fadasse et peu intelligent. Que dire de plus? Dire que les acteurs ne sont pas vraiment en cause avec un Elie Semoun pas mauvais dans ce rôle vu et revu dans ses Petites annonces, mais pas flamboyant non plus. Mis à part les quelques rôles inutiles (dont Mouloud qui ne sert à rien ici), on peut retenir Catherine Deneuve qui développe une Depardieusite aigüe en tournant dans le meilleur comme le pire sans plus aucune retenue mais qui s'en sort honorablement et Léa Drucker qui me parait être encore la plus crédible.

L'intrigue en elle-même sent le réchauffé, presque le brûlé, tant celle-ci est banale et de ce fait peu intéressante. Les coups d'humour sont quasiment inexistants avec, en prime, dans la salle où je me trouvais, des rires décalés sur des moments pas drôles et un silence pesant quand c'est un tant soit peu drôle... Mais on point où on en est, peut-on seulement nous blâmer? Les blagues ne sont pas reconnaissables. j'ai ri une fois à la fin - était-ce les nerfs? - pour une micro blague, ce qui est bien peu.

Cyprien_pics
Sexy boy

Quand osera t-on dire que les héros de pastilles télé ne sont pas faits pour le grand écran, faute d'épaisseur? On a abandonné l'idée d'adapter sur grand écran Un gars, une fille, le deuxième opus de Caméra café au cinéma était somme toute mineur, le héros récurrant et gonflant de connard prétencieux joué par Franck Dubosq n'aboutit pas à un long-métrage dans le premier sens du terme avec Disco, dès lors, pourquoi s'entêter? De plus, ici, la réalisation est d'une platitude affligeante, sans aucune inventivité. La catastrophe n'a pas vraiment pu être évitée, même si on tient compte du fait que le film passe tout de même relativement vite... et heureusement.

°

Réécrit et réorchestré le 30 décembre 2009 à 9h21

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