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Le ciné de Gaël
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24 décembre 2009

Sidekicks - Film d'Aaron Norris

SidekicksSidekicks
Film d'Aaron Norris (1992)

Avec
Chuck Norris
Jonathan Brandis
Beau Bridges

Durée: 1h40 - Distribution: Métropolitan

 

Barry est un adolescent asthmatique, tête de turc de ses camarades. Ce sont trois raisons valables pour admirer Chuck Norris. En effet, le jeune écervelé voue un culte au barbu à tête de babouin et s'isole, lui et son cerveau fertile (et malade?), pour rejouer dans sa tête les plus grandes scènes de l'inoubliable interprète de ... de... enfin, de Chuck Norris.
Arrive le jour où un professeur compatissant (ça existe) fait jouer ses relations pour lui présenter Chuck... Le rêve du blondinet se réalise enfin. De plus, il rentre dans une équipe de kick boxing (je rappelle qu'il est malingre et asthmatique... Il devrait plutôt aller faire des longueurs...) afin d'aider Chuck à combattre un gros méchant particulièrement crétin durant un combat.

Nous sommes en présence d'un film initiatique... Oui, on reste perplexe mais c'est un peu comme ça qu'Aaron Norris (le frère de l'autre) nous vend la marchandise. Ce film d'action démarrait plutôt bien avec juste l'autodérision qu'il fallait dans les scènes de remakes imaginées par Barry mais la limite entre l'autodérision et l'humour involontaire est ténue et c'est un peu le problème de ce long-métrage.

Si Chuck est égal à lui-même, c'est à dire moralisateur et castagneur, Jonathan Brandis, fort de son succès très relatif dans L'histoire sans fin II, ne sait véritablement pas jouer et n'a que deux expressions, ce qui, vous en conviendrez, limite terriblement le champ d'investigation. Vous me direz, ça n'a pas empêché Chuck de faire une carrière, bon.
Toujours est-il que le scénario part en sucette très rapidement avec des scènes surréalistes  involontairement drôles et tendencieuses (telle la scène du vieux chinois qui prodigue des massages au jeune garçon à l'hôpital avec cette phrase culte: "Ca fait toujours mal la première fois" ) ainsi que des scènes prétexte à se battre pour tout et n'importe quoi.
Le scénario est simpliste et l'on s'endort (je ne citerai pas de nom mais bon) au milieu du film puisqu'il ne se passe rien. Il faut attendre la scène de baston finale où le kick-boxing reprend ses droits et où Chuck (baaaaarre de fer) fait ce qu'il fait de mieux... non, pas jouer... cogner. Le kick-boxing est le centre du film et non Chuckounet, et c'est ça qui est un peu triste car les fans purs et durs restent sur leur faim. Le vrai héros est le pauvre Jonathan Brandis, un peu dépassé par cette charge un peu lourde à porter.

sidekicks_pics
Un moment d'intimité très émouvant

Il ne faut cependant pas  louper la fin nunuche car c'est là aussi l'un des fleurons de la réalisation surexpliquée d'Aaron Norris. En effet, le film se veut être le reflet des valeurs mises en avant par les frangins dans leurs films et dans Walker Texas Ranger, à savoir le respect, le sport et l'Amérique (quelques drapeaux passent de ci de là, en particulier dans la scène finale puisqu'il est le décor principal sur le ring). L'effet est raté, c'est complètement schématique et l'on rit beaucoup. On ne peut pas dire que le film soit entièrement raté malgré des longueurs sauvages sauf si on s'attendait à vibrer et à pleurer. Soyons magnanime, il faut le voir au second degré.

**

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Commentaires
C
j'ai presque envie de le voir pour la scene du vieux chinois pervers!!!!!!!
C
Un bien beau film ma foi,les scenes cultes se suivent a rythme effrene jusqu'a l'apotheose a la fin( je ne dirai rien pour ne pas gacher le plaisir des malheureux qui n'ont pas encore vu le film)Et dire que tu m'as offert le DVD pour un Noel.... quelle veinarde je suis!!:)<br /> biz
Le ciné de Gaël
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