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Le ciné de Gaël
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4 juin 2008

The Hitman - Film de Michael Preece

Hitman_afficheThe Hitman
Film de Michael Preece (1991)

Avec
Chuck Norris
Michael Parks
Al Waxman

Durée: 1h35 - Distribution: Twilight Motion Pictures

Cliff Garret fait la planque devant une usine désaffectée où des histoires de recèles nouent et se dénouent. Rien ne se passe donc entre deux blagues de cul (car Chuck sait quelquefois être grossier), ils décident de rentrer avec son coéquipier mais... oh la la... les méchants se réveillent alors Chuck/Cliff va faire le ménage sans vergogne. Malheureusement, il se fait doubler par le méchant coéquipier. Il est laissé pour mort mais c'était sans compter sur son directeur qui va le laisser pour mort mais le former à devenir une taupe pour éliminer la mafia italienne, la mafia franco-canadiennefranco-canadienne (ça, c'est à cause de la coproduction) et la mafia iranienne. Chuck/Cliff devenu Chuck/Cliff/Danny va alors dégommer plein de monde en cherchant à supprimer le félon qui l'a rayé de la carte... C'est haletant.

Moi Chuck, c'est ma grande passion. Il me subjugue. Comment un mec aussi bas de plafond, aussi réac, a pu faire autant de film? Peut-être parce que l'Amérique lui ressemble... Ici, Chuckounet nous gratifie d'un film américano-canadien à base d'action et de violence plutôt bien orchestré et qui ne manque pas de rythme. En effet, cette production d'Aaron Norris (encore) réunit les ingrédients habituels des productions de la maison Chuck, à savoir la violence, l'esprit de revanche et le salut par le sport.
Cela reste toujours très schématique mais plutôt efficace. Il ne faut pas toujours être regardant sur cette morale d'un autre temps qui a pour but de mettre en ébullition la testostérone. Cependant, quelque chose me gêne véritablement: Le racisme ambiant de cette production est particulièrement nauséabond (comme tout racisme) et même si Chuck Norris tente mollement durant une scène navrante de dénoncer tout ça, il reste à contre-courant.

Côté acteurs, tout ceci est plutôt sympa même si - et c'est très fréquent dans les films avec mon Chuck - les acteurs autour du héros ne sont pas bien connus et laissent donc la part belle au grand gorille du Texas. L'histoire, bien qu'un peu simplette et déjà vue, se suit sans déplaisir. Il est d'ailleurs drôle de voir que le titre de ce film  avait déjà été utilisé en 1977 et que le thème rappelle furieusement les films que tournaient Charles Bronson en pleine décrépitude. L'originalité n'est donc pas la qualité première de cette oeuvre.

Hitman_pics
Chuck et son gros calibre

Ce n'est pas si grave car Chuck saigne, zigouille, perce pas mal de gens avec un manque de retenue particulièrement exceptionnel. D'ailleurs, les autres le font aussi dans toutes occasions et sur tout ce qui bouge ce qui nous vaut un parallèle bizarre entre la mort du frère du parrain et la mort d'un pauvre cheval qui passait par là sans raisons apparentes. Serait-ce pour symboliser la mort du poulain? Je ne sais pas vraiment mais tout le monde s'en fout, le but est de dézinguer de maière soutenue.
Tout ceci se tient donc malgré une morale pas top, une fin particulièrement violente et quelques scènes ridicules où Chuck initie un gamin au full contact. Il le fait dans pas mal de ses films ainsi que dans sa série TV et ceci reste un passage obligé. Un film énergique donc, mais un fond pas très propre.

***

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Commentaires
L
Un visage expressif, un brushing parfait , un jeu d'acteur épatant tels sont les armes de chuckounet pour subjuguer son fan club....Chuck t'es le meilleur!!
Le ciné de Gaël
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